Evènements
"l’Union Européenne et Nous"
5 juillet 2019 – Hôtel Phoenicia, Beyrouth
La conférence fut organisée par la Fondation Fouad Chéhab, avec comme conférenciers: l’ambassadrice de l’Union Européenne Christina Lassen, l’ambassadeur de France Bruno Foucher, l’aambassadeur d’Allemagne Georg Birgelen, et l’ancien ministre des Affaires étrangères Tarek Mitri. L’ancien ministre Charles Rizk, président de la Fondation Fouad Chéhab, présenta les conférenciers et anima le débat.

L’Hymne National
Présents à l’évènement : la ministre d’État chargée des Affaires du Développement Administratif, May Chidiac; le député Anwar Joumaa; des représentants des ministres des Affaires Etrangères, de la Justice, de l’Energie, de l’Economie, de l’Agriculture et des Déplacés; des représentants des députés Taymour Joumblatt et Sami Gemayel; les anciens ministres Ibrahim Shamseddine et Mouiin Al Marabi; les anciens députés Mosbah Al Ahdab et Antoine Saad; le conseiller à l’ambassade de Russie, Dimitri Lebedev; des représentants des ambassades des États-Unis d’Amérique, d’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis et du Maroc; ainsi que de nombreuses personnalités diplomatiques, politiques, médiatiques, judiciaires, éducatives, militaires et économiques, et des membres de la Fondation Fouad Chéhab.

Le Dr. Rizk
Rizk
Dr Charles Rizk prononça le discours d’ouverture dans lequel il souhaita la bienvenue aux conférenciers et aux personnes présentes. « Cette série de conférences s’inspire du style de gouvernement du président Chéhab, fondé sur des initiatives de nature diplomatique », déclara-t-il, « Nous dédions notre série de conférences pour 2019 à des sujets diplomatiques et à des questions liées au Liban et son environnement. Nous avons entamé cette série le 11 juin dernier avec l’ambassadeur de Russie. Ce deuxième séminaire est consacré aux relations du Liban avec l’Union Européenne et à leur impact. Il sera suivi d’autres séminaires, le prochain étant prévu pour septembre prochain avec l’ambassadeur de Chine portant sur le thème « La Chine et nous. »
L’ambassadrice Lassen
Dans son intervention, l’ambassadrice Lassen aborda les relations de l’Union Européenne avec le Liban : « L’Union Européenne s’emploie à soutenir le Liban pour faire face à la situation délicate que le pays traverse. Notre coopération est passée de simples aides humanitaires, à un soutien structurel aux institutions du pays. Au cours des neuf dernières années, l’Union Européenne a multiplié par sept son soutien financier au Liban afin de relever les défis du terrorisme, la protection des frontières, le développement économique, la lutte contre la pollution et la protection de l’environnement. Plus de cent personnes travaillent aujourd’hui pour l’Union Européenne au Liban, et plus de trois cents projets sont en cours dans le pays. Nous considérons le Liban comme un allié principal dans la région. Il est proche de l’Europe par ses liens historiques et culturels, en raison des dialogues politiques importants qui ont eu lieu à Bruxelles et ici, et en raison de l’accord de partenariat signé par les deux parties. »

L’ambassadatrice Lassen
« Nous essayons de combler le déséquilibre commercial entre l’Europe et le Liban. Pour cela, nous avons entamé des contacts et pris des mesures pour faciliter l’accès des produits libanais aux marchés européens. L’Union européenne a investi environ 1,7 milliard d’euros au Liban. Si nous ajoutons à cela les aides provenant individuellement de différents pays européens, le montant atteint quatre milliards d’euros. Ceci témoigne de la détermination de l’Europe à aider le Liban », a-t-elle ajouté.
« Nous augmenterons notre soutien aux projets portant sur l’éducation, l’amélioration des infrastructures, la fourniture d’eau potable et la gestion des déchets. Nous sommes également engagés à fournir un soutien aux différents secteurs de la sécurité : l’Armée libanaise, les Forces de Sécurité, la sécurité des aéroports… Vous constaterez très bientôt des changements à l’aéroport, avec la mise en place d’un nouveau système de contrôle de sécurité, plus rapide et plus efficace. Dans le domaine du développement économique, nous venons de lancer à Tripoli un très large programme s’adressant aux problèmes liés à la jeunesse, au chômage et à la réhabilitation. Nous allons augmenter notre financement afin d’aider à relancer le cycle économique », a-t-elle déclaré.
L’ambassadrice Lassen annonça également de nouveaux projets de soutien : « Afin d’aider à répondre aux exigences de la Conférence CEDRE, nous fournirons 150 millions d’euros pour soutenir les investissements. Le montant des prêts que nous mettrons à votre disposition pourra atteindre 5,3 milliards. L’introduction de réformes structurelles de votre part est une condition essentielle. Nous espérons donc que le gouvernement mettra en place les réformes nécessaires, qui sont dans l’intérêt du Liban et feront progresser l’économie et amélioreront les infrastructures. Nous nous félicitons que le gouvernement libanais, conformément à son engagement, ait initié une lutte contre la corruption et créé une commission anti-corruption. En ce qui concerne le système judiciaire, nous sommes heureux que de nombreuses mesures aient été prises au niveau des tribunaux pour augmenter la transparence. »
L’ambassadeur Foucher
L’ambassadeur de France, Bruno Foucher, exposa la politique adoptée par la France concernant le monde arabe. « Cette politique remonte au temps du général Charles de Gaulle, qui voulait s’éloigner de la politique américaine dans la région et créer une politique indépendante. Cette politique fut ensuite adoptée par l’Europe. Nous voulions également nous démarquer d’Israël et être ouverts envers tous, y compris les Arabes. Nous voulions utiliser les outils dont disposent les Affaires Etrangères pour intervenir dans les crises mondiales. C’est cette même politique que le président français Emmanuel Macron suit aujourd’hui. »

L’Ambassadeur Foucher
Foucher ajouta: « La France œuvre pour une Europe indépendante de la protection des États-Unis telle qu’elle était lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit principalement de questions liées au Conseil de Sécurité, à l’armée européenne et aux axes européens. La création d’une armée européenne devient de plus en plus proche, le dernier développement en date étant l’établissement d’un fonds d’armement de 15 milliards d’euros. L’Europe a donc désormais la possibilité de financer toutes les recherches nécessaires pour d’éventuelles opérations militaires futures. »
L’ambassadeur de France poursuivit : « Les positions du président Trump sur Jérusalem et sur les colonisations en Cisjordanie, ainsi que l’initiative Koushner, sont extrêmement controversées. Le président Macron souhaite prendre de nombreuses mesures pour restaurer le dynamisme de l’Europe et en faire une grande puissance indépendante. Je pense que l’Europe s’est considérablement développée dans ce sens au cours des quarante dernières années. Les Iraniens m’ont dit récemment : « L’Europe n’est pas présente, vous n’êtes pas assez puissants ni capables d’affronter la politique des États-Unis. Vous êtes divisés et vous n’avez pas de politique indépendante. » J’ai répondu : « Vous sous-estimez les efforts que nous avons déployés pour créer INSTEX, un instrument qui nous permet de contourner l’embargo américain et de lancer des opérations commerciales indépendantes du dollar. Nous faisons d’énormes efforts avec ces outils et c’est là où réside notre force. »
L’ambassadeur Birgelen
Dans son intervention, l’ambassadeur d’Allemagne Birgelen expliqua que le soutien de l’Union Européenne au Liban ne se limitait pas aux efforts collectifs européens, mais incluait des efforts bilatéraux dans de nombreux domaines.

L’Ambassadeur Birgelen
Il souligna que « la Conférence CEDRE avait imposé de nombreuses conditions, y compris des réformes administratives et d’autres structurelles à l’appareil de l’Etat libanais, et la question qui se posait maintenant était la suivante : « Le Liban adhère-t-il toujours à ces conditions ? ». Le parlement libanais travaille toujours sur le budget, et nous espérons qu’il sera approuvé la semaine prochaine et qu’il réduira le pourcentage du déficit qui est toujours élevé. Je crois que le budget est bon, mais il doit s’accompagner de mesures et de réglementations supplémentaires. Il y a un grand besoin de lutte contre la corruption. »
« Quand j’ai rejoint mon poste au Liban il y a un an », ajouta-t-il, « j’ai trouvé que c’était un pays unique, bien que situé dans un entourage géopolitique délicat. Je me demandais comment le système politique arrivait à survivre alors que tous les régimes autour de vous s’effritent… J’observe cela avec émerveillement et appréciation. »
Il poursuivit : « Il est vrai que tout ce que dit le président Trump n’est pas toujours faux, mais nous ne partageons pas l’idée qui dit que l’Iran devrait être éradiqué. Nous observons que ce pays s’immisce dans les affaires intérieures des pays de la région, y compris le Liban par le biais du Hezbollah, et que ces ingérences ne sont pas une bonne chose. La question est de savoir comment vous allez réagir à cela… Il est difficile d’imaginer ce qui pourrait arriver si un conflit à grande échelle éclatait dans la région. Nous espérons que le Liban ne sera pas affecté. »
A propos des réfugiés syriens, il révéla que « le nombre de réfugiés syriens au Liban par rapport à la population libanaise était inacceptable. Nous ne lions pas leur retour à une solution politique au conflit syrien. Mais nous demandons que les principes et les critères des Nations Unies et du HCR soient appliqués, à savoir que le retour soit volontaire et respecte la dignité et la sécurité des réfugiés, car je pense qu’ils craignent d’être arrêtés et privés de leurs droits les plus élémentaires s’ils rentrent chez eux. De toute façon, à mon avis, leur retour nécessite l’ouverture de discussions avec le gouvernement de Damas. »
Mitri
Le dernier conférencier fut l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Tarek Mitri, qui expliqua : « Les Européens sont déterminés à ramener la prospérité et le progrès au Liban, mais des doutes subsistent quant à cet engagement. Certains répètent souvent que le Liban a son importance en soi pour des raisons historiques, alors que d’autres considèrent que le Liban a aujourd’hui perdu sa place spéciale en raison des changements intervenus dans son rôle régional et de la désintégration qui frappe toute la région alors que la politique européenne se concentre aujourd’hui sur la lutte contre le terrorisme et la gestion du flux des personnes déplacées. »

Le ministre Mitri
« Les Libanais considèrent l’Union Européenne comme un pays donateur et s’attendent toujours à un soutien inconditionnel et croissant. Mais ce type de soutien n’existe nulle part au monde. Ils souhaitent que plus d’argent soit injecté afin que les Syriens puissent vivre ici, et qu’ils n’atteignent pas le niveau de désespoir qui les mènerait à une immigration chaotique semblable à ce qui est arrivé au peuple libyen. »
Il ajouta : « De nombreuses organisations de défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile bénéficient du soutien de l’UE au Liban, mais il est difficile de mesurer la vraie influence de ce soutien sur les politiques de défense des Droits de l’Homme dans le pays. »
Médias:
– L’Agence de la Presse Nationale
– Annahar
– www.china.org.cn
– L’Orient-le-Jour (présentation de l’événement)

Le podium

Le public

Le public

Débat avec les conférenciers
'La Russie et Nous'
11 juin 2019 – Hôtel Phoenicia, Beyrouth
Le mardi 11 juin 2019, la Fondation Fouad Chéhab a organisé un séminaire à l’hôtel Phoenicia portant sur le thème « La Russie et nous ». Les conférenciers étaient l’ambassadeur de Russie au Liban, Alexander Zaspikin, et le journaliste Samir Atallah. Un grand nombre d’anciens députés et ministres étaient présents à l’événement, ainsi que diverses personnalités politiques, diplomatiques, des médias, judiciaires et militaires, et plusieurs des membres de la Fondation Fouad Chéhab. A la tête des personnalités présentes, l’ancien président de la République, Michel Sleiman; l’ancien président de l’Assemblée Hussein al-Husseini; les ambassadeurs de Syrie, Ali Abdul Karim Ali, du Soudan, Ali Sadiq Ali et d’Arménie, Vahagn Atabekyan; Rodrigue Khoury, représentant le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil; l’ancien ministre Ghazi Aridi; et le général à la retraite Ahmed al-Hajj président d’honneur de la Fondation Fouad Chéhab.
Dr. Rizk
Le président de la Fondation Fouad Chéhab, Dr. Charles Rizk, prononça le discours d’inauguration présentant les orateurs et passant en revue les différentes étapes des relations entre la Russie et le Liban: l’absence de relations pendant la période stalinienne; la période Nasser en Egypte et en Syrie avec les relations privilégiées avec l’URSS; et le changement de camp du président égyptien Anwar Sadate vers les États-Unis, entraînant le déclin des relations avec l’Union Soviétique.
Présentant un résumé des activités de la Fondation, le Dr Rizk rappela son objectif qui est de renforcer le « Chéhabisme ». « Cette approche chéhabiste, a-t-il déclaré, représenta un grand succès dans l’histoire du Liban. Son élément le plus important étant la politique de « neutralité positive » dans les relations internationales. Cette neutralité fut le plus clairement illustrée par la fameuse rencontre entre le président Chéhab et Nasser à la frontière libano-syrienne. Une rencontre qui rassura Nasser sur la neutralité du Liban, et permit à Chéhab de se concentrer sur les réformes internes tout en préservant la souveraineté du Liban. »
Rizk annonça que la Fondation avait entamé « une série de séminaires portant sur la diplomatie et les politiques étrangères, le premier étant le séminaire actuel, qui sera suivi d’un second le 5 juillet, portant sur le thème « L’Union européenne et nous », qui se déroulera à l’hôtel Phoenicia également.
Samir Atallah
Dans son intervention, le journaliste Samir Atallah souligna que « les relations entre le Liban et la Russie, pendant la période pré-communiste, la période soviétique et celle présente de Putin, étaient toujours des relations d’amitié et de respect », ajoutant que Moscou était « un ami, un allié et un partenaire dans les traités de défense, ce qui n’est pas le cas dans la façon d’agir des États-Unis. »
Atallah critiqua la décision du président égyptien Sadate d’expulser 20 000 experts soviétiques au début des années 1970, soulignant que « rien de similaire n’a jamais eu lieu dans l’histoire ». Parlant des accusations à l’encontre de l’Union Soviétique relative à sa responsabilité dans le revers de 1967, il défendit le rôle soviétique de l’époque, précisant que ce que Moscou avait enduré pendant cette période était bien plus de ce qu’un allié ou un ami aurait enduré. »
« Qu’avons-nous offert aux Russes en retour ? Rien. Nous n’avons même rien promis à la Russie, alors que la Russie nous fournissait en armes, et que la résistance palestinienne mettait tous ses espoirs en elle pour recouvrer ses droits. Mais peu après, Yasser Arafat adopta une politique « pragmatique », s’éloignant de Moscou. » Atallah ajouta que les relations entre la Russie et les États-Unis avaient été récemment perturbées, et que le rôle et le poids de l’Union Européenne était faible, soulignant que Moscou avait un rôle à jouer avec tous les pays de la région, y compris Israël.
L’ambassadeur Zaspikin
Dans son intervention, l’ambassadeur Zaspikin expliqua que : « le monde entrait dans une phase de transition au niveau des régimes, chaque pays essayant d’établir une présence plus forte. Mais tout cela est temporaire. » Ajoutant : « L’existence d’un pôle principal auparavant entraîna des catastrophes subies par beaucoup de peuples innocents. Il devrait y avoir un véritable équilibre, non une bipolarité comme à l’époque de l’Union Soviétique et des USA. L’objectif de la Russie aujourd’hui est de créer un équilibre dans la politique internationale. Nous sommes ouverts à coopérer avec ceux qui le souhaitent. Nous voulons travailler en équipe. » L’ambassadeur critiqua ceux qui pensent que la Russie aurait des ambitions impérialistes, notant que « toute pensée qui évoque un retour à l’époque de l’Union Soviétique était mal placée. » Il décrivit ce qui se passait dans les républiques baltes comme un « carnaval fou soutenu par l’Occident », niant toute intervention russe en Amérique ou en Europe, et utilisant le terme de « Russia-phobia » pour décrire de telles accusations.
Zaspikin expliqua que l’évolution des relations de la Russie avec les autres pays dépendait du potentiel de ces pays, et que ceci s’appliquait aux pays du Moyen-Orient où la Russie avait des intérêts, en particulier dans les domaines de la sécurité et du développement. Il condamna le recours à des incitations sectaires, conseillant aux autres grandes forces internationales de ne pas œuvrer à créer des séditions et alimenter les agitations, qu’elles soient « démocratiques ou religieuses ». Il précisa que la Russie s’opposait à de tels usages, évoquant ce qui s’était passé dans les années soixante et dans certains pays russes.
Rappelant la désintégration de l’Union soviétique, il émit le souhait que cela ne se produise pas dans les pays arabes. Il précisa également que la présence russe en Syrie était à la demande de l’État syrien, acceptant le développement de relations politiques, mais sans toutefois l’intervention directe de puissances étrangères. L’ambassadeur russe décrivit ce qui s’est passé en Ukraine comme étant un coup d’État monté, et rappela la position de la Russie pour contrer tout type de terrorisme. Il critiqua vivement la politique d’intervention directe de l’Occident, de révolutions montées et l’incitation à la haine, prenant comme exemple ce qui s’est passé dans les pays voisins de la Russie, à travers des révolutions « colorées ».
Concernant l’accord nucléaire américano-iranien, M. Zaspikin déclara que l’Iran avait tous les droits d’avoir sa propre présence nucléaire et critiqua le retrait des États-Unis de cet accord. Il accusa les États-Unis d’œuvrer « à la destruction de la légitimité internationale par les sanctions imposées, le déclenchement de guerres économiques, et l’affaiblissement de l’UNRWA. Tout cela crée des difficultés pour les pays ciblés, mais en même temps, les pousse à trouver leurs propres solutions ». Il souligna le rôle important de la Chine et la position européenne floue due aux pressions américaines. Zaspikin appela à « l’unité et la coopération avec les pays du monde et en particulier au Moyen-Orient, dans la lutte pour éliminer le terrorisme, pour s’opposer aux sanctions, et pour renforcer la coopération économique ». Il critiqua vivement les mesures prises par les États-Unis et ses alliés pour imposer son contrôle sur le monde, et promit que la situation mondiale deviendrait plus claire dans les cinq prochaines années.
Questions/Réponses
Une séance de questions / réponses suivit, au cours de laquelle, répondant aux questions des participants et des journalistes, l’ambassadeur de Russie indiqua que « le soutien de la Russie au régime syrien était une réponse à l’attaque terroriste perpétrée contre le pays. » Il ajouta : « Notre position était claire de soutenir le régime syrien. Nous ne sommes pas intervenus en Libye et nous avons vu ce qui s’est passé par la suite dans ce pays et au Yémen. » Il indiqua que la Russie était préoccupée par certains événements dans la région et nia que le régime syrien soit responsable des déplacements de populations ayant eu lieu.
Médias: Al Hayat – L’Agence de la Presse Nationale -ِِL’Orient-le-Jour – Annahar
Hommage à Fouad Boutros (En)
October 4, 2016 – St Joseph University, Beirut
In honour of former Minister Fouad Boutros, who passed away at the beginning of 2016 at the age of 98, the Fouad Chehab Foundation organised a special event to show respect to its founder and honorary president, who was one of the closest assistants to President Chehab.
The event took place at the St Joseph University in Beirut, in the Pierre Abou Khater auditorium. The speakers for the occasion were, Dr Chafik Muharram, President of the Foundation, Dr Charles Rizk, former Minister and former vice-president of the Foundation, Mr. Sarkis Naoum, prominent journalist and close friend of Minister Boutros, and George Fouad Boutros, the son of the regretted.
The audience included: Former President of the Republic, Michel Suleiman, former Speaker, Hussein El Husseini, MP Muhamad Kabbani representing Speaker Nabih Berri and Prime Minister Tammam Salam, Rafik Ghanem representing former President of the Republic Amine Gemayel, MP Jean Oghasapian representing former Prime Minister Saad Hariri, MP Atef Majdalani representing former Prime Minister Fouad Seniora, former Minister Nicolas Nahhas representing former Prime Minister Nagib Mikati, ministers Michel Pharaon and Rony Arayji, General Adnan Saiid representing Minister of Defense Samir Mokbel and Commander in Chief of the Army General Jean Kahwaji.
Also present were MPs: Marwan Hamade, Antoun Saad, Toni Abou Khater and Ahmad Fatfat, the Roman Orthodox metropolitan of Beirut Bishop Elias Awdeh, representatives of the security instances, former ministers: Tarek Mitri, Joe Sarkis, Michel El Khoury, Nayla Moawad, Nazem El Khoury and Fares Boueiz; Mona Hrawi wife of former President of the Republic, Elias Hrawi, head of the American University of Beirut Fadlo Khoury, former MP Kamil Ziyadeh, in addition to the members of the Fouad Chehab Foundation, the members of Minister Boutros’s family and a crowd of political and media personalities.
The event opened with the National Anthem. Me Toufik Kfoury presented the speakers, the first of whom was Dr Chafik Muharram. His speech was followed by a video documentary on Minister Boutros’s political life and achievements with focus on his link with President Chehab. Next were the speakers, Dr Charles Rizk, Journalist Sarkis Naoum and Minister Boutros’s son, George Boutros, who thanked the Fouad Chehab Foundation and all those present for honouring his late father.
The event ended with the presentation of an honorary shield from the Fouad Chehab Foundation to Mr George Boutros.
The Speeches: – Dr Chafik Mouharram In the Media: – Assafir |
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'Musée Fouad Chéhab' (En)
July 11, 2016 – The Fouad Chehab Museum & Library, Jounieh
On July 11, 2016, a special event was held at the Central College for the Lebanese Monks, Jounieh on the occasion of the inauguration of the Fouad Chehab Museum and Library. The event was organized by the Lebanese Maronite Order following the execution of the agreement between the Fouad Chehab Foundation and the Lebanese Maronite Order. The agreement states that the latter takes over the restoration of President Chehab’s house located next the Central College, to convert it into a library and a museum holding President Chehab’s name.
Present at the event were MP Farid Elias El Khazen representing the Speaker of the House Nabih Berri; Minister Abd El Moutleb Hannaoui representing Prime Minister Tammam Salam; a large number of acting and former ministers and MPs; Apostolic Nuncio to Lebanon archbishop Gabriele Caccia, foreign diplomats and consuls; archbishop Antoine Andari; the general superior of Lebanese Maronite Order Father Tannous Nehme and various religious personalities; the Kaemakam of Kesrwan Raymond Hitti; representatives of political parties; representatives of the heads of the national security institutions; the president of Kesrwan’s Federation of Municipalities; Mayor of Jounieh Jwan Hbeich; various political and public figures; members of President Chehab’s family and the Fouad Chehab Foundation.
Journalist Yazbeck Wehbe was the presenter. The event started with the Lebanese National Anthem, followed by a presentation of President Chehab’s main life stations. The speakers at the event were Father Wadih Skayyem, head of the Central College , Me Toufic Kfoury assigned to deliver the Fouad Chehab Foundation speech, Mayor of Jounieh Juan Hobeich, and the head of the High National Institute of Music Walid Musallem representing the Minister of Culture Raymond Araigi.
Singers Nader Khoury and Katia Harb presented patriotic songs in between the speeches. The event ended with a speech by Father Tannous Nehme head of Lebanese Maronite Order who announced the inauguration of the Fouad Chehab Museum and Library.
A documentary on the restoration of President Chehab’s house and its transformation into a Museum and Library was shown before everyone moved to the new Fouad Chehab Museum and Library, where a statue was unveiled in the garden outside the house, Then the Fouad Chehab Foundation invited all present to visit the Museum and Library and enjoy a cocktail in the garden. .
The Speeches: – Press release by the Central College
In the Media: – Al Anwar |
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Statue à l'Académie Militaire (En)
General Kahwagi unveils a statue of President Chehab at the Military Academy
August 1, 2015- Military Academy, Yerzi
On the occasion of the Army Day and the Lebanese Army’s 70th Anniversary, and under the patronage of Army Commander General Jean Kahwagi, the Army Command honored the late President Fouad Chehab in a ceremony that was held in the ‘Fouad Chehab Academy for Command and General Staff‘, located in Rihaniye near Yerzi. The ceremony included unveiling a bust of President Chehab.
The ceremony was attended by former President Cheikh Amine Gemayel, retired Brigadier General Moussa Zahran representating former President General Emile Lahoud, former Commander of General Staff Major General P.S.C Chawqi el Masri representing former President General Michel Sleiman, deputy Prime Minister and Minister of National Defense Samir Moqbel and Chief of General Staff Major General P.S.C Walid Selman along with numerous high ranking officers, political, economic, cultural and media figures and members from the family of the late President and the Fouad Chehab Foundation.
The ceremony began with the national anthem and a silent moment in honor of the memory of President Chehab and the Army martyrs. Afterwards, General Kahwagi gave a speech on the occasion in which he commended the historic role played by President Fouad Chehab in unifying national principles and building the army on steady grounds as well as state institutions, which continue to be the guarantee for Lebanon’s survival. By reactivating these national institutions boosting their role, the Republic can achieve an era of stability and development. General Kahwagi also reiterated that the Army today continues in the same path Fouad Chehab intended for it; despite the events in the surroundings and the region and despite current divisions, the Army is still not only the common denominator for the Lebanese, but also the main pillar in rebuilding a strong, surviving, and developed Lebanon. General Kahwagi concluded by vowing that the Army will always be inspired by the principles of General Chehab: safeguarding national characteristics and a strong determination to preserve Lebanon as a unified, sovereign and independent country, and a lighthouse in the region and the world.
Afterwards, the President of the Fouad Chehab Foundation, Dr. Chafiq Mouharram, thanked the Command of the Lebanese Army for this gesture, then reminded all present of the achievements of the late President as well as his role in building the state of institutions and the development, economic and social projects that he launched during his mandate. Dr. Mouharram also exposed the work of the Fouad Chehab Foundation with regards to documenting Chehab’s national accomplishments and personal heritage.
The Speeches: – General Jean Kahwagi In the Media: – Al Anwar 1 |
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Première Conférence Nationale
Le 5 avril 2014 – Collège Central des Moines Libanais, Jounieh
Le 5 avril 2014, la Fondation Fouad Chéhab a organisé la première conférence nationale « Le Chéhabisme : L’Etat du Citoyen » au Collège Central des Moines Libanais à Jounieh, situé en face de la résidence de feu le président Chéhab. L’événement eut lieu sous le patronage du président Michel Sleiman.
Le lieu de l’évènement a été décidé suite à l’accord entre la Fondation Fouad Chéhab et l’Ordre des Moines Maronite Libanais en vertu duquel ce dernier a pris en charge la rénovation de la résidence du président Chéhab pour le convertir en une bibliothèque et un musée portant le nom du président Chéhab.
La conférence qui marquait le 41e anniversaire de la mort du président Chéhab avait pour thème: « Le Chéhabisme : L’Etat du Citoyen ».
Elle était composée de trois séminaires : (Invitation – Programme)
Séminaire 1 : « Politique étrangère du Liban sous le Chéhabisme et celle d’aujourd’hui »
Intervenants : L’ancien ministre Georges Corm – Dr Ziad Hafez
Coordinateurs : L’ambassadeur Khalil Makkaoui – Le journaliste Camille Menassah
Séminaire 2 : « L’Etat des institutions – La problématique de la modernisation du système »
Intervenants : Les anciens ministres Ziad Baroud et Damien Kattar
Coordinateurs: Dr Hassan Awada – Le journaliste Nicolas Nassif
Séminaire 3 : « La vision Chéhabiste du développement – Les défis du développement »
Intervenants : L’ancien ministre Charbel Nahas – M. Boutros Labaki
Coordinateurs : Les anciens ministres Adel Hamiyeh et Sami Minkara
L’évènement, animé par le journaliste Michel Meaiki, débuta par l’hymne national libanais et les deux allocutions de bienvenue du président de la Fondation Fouad Chéhab, Chafik Moharram, et le directeur du Collège Central le Père Wadih Skayyem. Un court documentaire sur le président Chéhab et ses réalisations fut projeté par la suite, suivi par le mot du président de la République Michel Sleiman, représenté par le ministre Abd El Matlab Hennaoui.
A la fin des trois séminaires qui durèrent soixante minutes chacun, suivis de débats, les participants se dirigèrent vers la résidence du président Chéhab pour une visite des lieux où allaient bientôt débuter les travaux de rénovation.
Les discours: – Père Wadih Skayyem Médias: – Al Anwar |
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40ème anniversaire de son départ
40ème anniversaire du départ du président Chéhab
23 avril 2013 – Université St Joseph, Beyrouth
Le 23 avril 2013, à l’occasion du 40ème anniversaire du départ du président Chéhab, la Fondation Fouad Chéhab a organisé un évènement commémoratif à l’Université Saint Joseph (Beyrouth), sous le parrainage du président de la République Michel Sleiman.
Les conférenciers étaient l’ancien ministre Fouad Boutros (président honoraire de la Foundation Fouad Chéhab, représenté par Me Nabil Younes), l’ancien ministre Michel Eddé (absent pour raison de santé, son discours fut délivré par le journaliste Michel Maaiki), le journaliste Talal Salman, le Dr Nawaf Kabbara (professeur de Sciences Politiques et membre de la Fondation) et M. Chafik Mouharram (président de la Fondation).
Le ministre de l’environnement Nazem El Khoury représenta le Président de la République Michel Sleiman, ainsi que le Premier Ministre Najib Mikati.
Furent également présents: l’ambassadeur de France Patrice Paoli; l’ancien président de la Chambre Hussein El Husseini; M. Sejaan Al Azzi représentant l’ancien président de la République Amine Gemayel; le général Ali Hammoud représentant le Commandant en Chef de l’Armée le général Jean Kahwaji; le député Jean Ogassapian représentant l’ancien Premier Ministre Saad Hariri; le député Edgard Maalouf représentant le général Michel Aoun; Me Walid Sfeir représentant le chef du Parti Socialiste Progressiste Walid Joumblatt; cheikh Salaheldinne Fakhri représentant le Mufti Muhammad Kabbani; l’archevêque Alexis Moufarrej représentant l’archevêque de l’église Orthodoxe de Beyrouth Elias Audi; les députés Abdelatif Al Zein, Fouad Saad, Antoun Saad et Jamal Al Jarrah; les représentants des commandants en chef des services de sécurité; les anciens ministres et anciens députés Michel Sassine, cheikh Michel El Khoury, Osman Al Dana, Adel Hamiyyeh, Sami Minkara et Youssef Salameh; le secrétaire général du Comité National du Dialogue Islamo-Chrétien l’émir Hareth Chéhab, le président de l’union des municipalités du Haut Metn Karim Sarkis; le président du conseil municipal de Jounieh Antoine Frem; ainsi qu’un nombre d’officiers à la retraite, des personnalités de la vie politique, économique, municipale, sociale et médiatique du pays, les membres de la Fondation Fouad Chehab dont le président honoraire le général Ahmad El Hajj, les membres de la famille du président Chéhab et le grand public…
L’événement fut inauguré par l’hymne national libanais, suivi d’un documentaire visuel sur le président Chéhab et ses réalisations. Le journaliste Michel Maaiki, membre de la Fondation, présenta les conférenciers. Après son discours de clôture, M. Moharram présenta la plaque honorifique de la Fondation à Me Toufic Kfoury auteur de l’ouvrage « Le Chéhabisme – Une Ecole de Modernisation Visionnaire ».
Les discours: – L’ancien ministre Fouad Boutros Médias: – Al Anwar |
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Evènement commémoratif à l'ATCL
1 août 2012 – Club de l’ATCL, Kaslik
Sous le parrainage du président de la République Michel Sleiman et à l’occasion de la fête de l’Armée, le club de l’ATCL (Automobile et Touring Club du Liban) a organisé un évènement commémoratif à la mémoire du président Fouad Chéhab à Kaslik, avec la contribution de la municipalité de Jounieh.
Le ministre de l’industrie Vreij Sabounjian représenta le président de la République Michel Sleiman, le président de l’Assemblée Nabih Berri ainsi que le premier ministre Nagib Mikati.
Furent également présents, le ministre de la culture Gaby Layoun, le ministre de l’information Walid Daouk, ainsi que des députés, anciens ministres et anciens députés. L’archevêque Boulos Rouhana représenta Sa Béatitude le Patriarche Béchara El Rahi. Des représentants des divers services de sécurité de l’état étaient également présents ainsi que diverses personnalités politiques, économiques, municipales, sociales et médiatiques, et des membres de la Fondation Fouad Chéhab.
Les conférenciers furent : Me Elie Assaf (Comité d’organisation de l’événement), cheikh Fouad El Khazen (président du club de l’ATCL), M. Toni Frem (président du Conseil Municipal de Jounieh), M. Chafik Mouharram (président de la Fondation Fouad Chéhab) et l’ex-ministre Charles Rizk.
Les discours portèrent sur les valeurs du président Chéhab, son approche politique, son œuvre de réformes étatiques, administratives et publiques, ainsi que sa contribution pour la création du club de l’ATCL.
Une vidéo documentaire sur le parcours du président Chéhab et ses réalisations fut présentée et une plaque commémorative, posée en son honneur à l’entrée du club, fut dévoilée. Puis les personnes présentes furent invitées à un cocktail.
Les discours: – Cheikh Fouad El Khazen (ATCL) Médias: |
Anniversaire de son départ
Le 24 avril 2012, à l’occasion de l’anniversaire du départ du président Chéhab, la Fondation Fouad Chéhab a organisé un événement commémoratif au palais de l’UNESCO, Beyrouth. L’événement eu lieu sous le parrainage du Président de la République Michel Sleiman.
Les conférenciers furent : Le président Hussein El Husseini; l’ancien ministre Jean Obeid; M. Stéphane Malsagne, auteur de l’ouvrage « Fouad Chéhab 1902-1973 Une Figure Oubliée de l’Histoire Libanaise », sorti en France en Octobre 2011; et M. Chafic Moharram, président de la Fondation Fouad Chéhab.
Étaient présents : le ministre de l’environnement, Nazem El Khoury, représentant le président Michel Sleiman, le président de l’Assemblée, Nabih Berri et le premier ministre, Nagib Mikati; le ministre du travail, Sélim Jreissati; le général Nasrat Ghattas, représentant le ministre de la défense Fayez Ghosn et le commandant en chef de l’armée le général Jean Kahwaji; le député Edgard Maalouf, représentant le général Michel Aoun; les députés Abdelatif Al Zein, Antoun Saad et Fouad Saad; le père Boutros Azar représentant le patriarche Béchara Al Rahi; le président du Conseil Constitutionnel, Issam Souleiman; des représentants des divers chefs des services de sécurité de l’État; les ex-ministres Nayla Moawad et Sami El Khatib; l’ex-commandant en chef de l’armée le général Ibrahim Tannous; ainsi que des anciens ministres, anciens députés, officiers à la retraite, diverses personnalités religieuses, politiques, publiques et médiatiques, et membres de la fondation.
L’évènement débuta par l’hymne national libanais, suivi d’un film documentaire sur le président Chéhab et ses réalisations. Le journaliste Michel Maaiki présenta les conférenciers.
Les discours: – Le président Hussein El Husseini Médias: – Assafir |
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Livre 'La République de Fouad Chéhab'
L’évènement a eu lieu le 25 novembre 2008 à l’UNESCO, à Beyrouth.
Discours du président Hussein Husseini au cours de l’évènement.
Article par Samir Atallah à l’occasion de la sortie du livre – Annahar, 26 novembre 2008.
Article par Fouad Daaboul à l’occasion de la sortie du livre – Al Anwar, 26 novembre 2008.
Article par Talal Salman à la suite de la sortie du livre – Assafir, 5 décembre 2008.
Article par Abd El Rahman Abd El Mawla El Solh à la suite de la sortie du livre – Annahar, 6 décembre 2008.
Discours du général Jean Nassif lors d’une conférence sur le livre – 2 février 2009.
Article par Joseph Bassil sur le livre – Annahar, 5 février 2009.